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Enfin, j'ai presque fait un carton…
Voilà, je vous explique : je déménage dans 8 jours exactement. Je quitte mon petit coin de nature, ma longère buccolique et les champs verdoyants pour réintégrer le centre ville de Nantes.
Mes raisons ? J'ai des ados, j'en ai marre de faire le taxi, c'est mieux pour eux… mais la vérité vraie c'est que je trépigne de joie à l'idée de retrouver ma ville, ses terrasses, cette vie trépidante, ça bouge, ça vit, ça invente, ça se produit, ça crée de partout. J'ai l'impression de revenir juste là où je l'ai quittée il y une dizaine d'années… Mes enfants sont (presque) élevés, il est temps d'emmener tous mes petits canards se frotter à la vie urbaine. Allez zou… c'est parti. A eux les skateparcs, l'immense médiathèque, les magnifiques parcs, les cinémas à deux pas, les amis qu'on retrouve en deux coups de tram…
On y est presque. Le grand appartement en hypercentre nous attend déjà. Je fais deux trois cartons et c'est bon…
Ha oui, j'oubliais l'essentiel, ma nouvelle adresse : 22 rue Harouys 44000 Nantes - 06 84 48 06 83 (le même qu'avant).
Rédigé à 11:35 | Lien permanent | Commentaires (9) | TrackBack (0)
La commune de Mauves voulait informer ses habitants d'un service d'aide proposé par la mairie : le CCAS. Késako ? Le Centre Communal d'Action Social. Han han… Bah oui, parcequ'on n'est pas au pays des Bisounours, les galères d'argent, l'handicap, la solitude, la vieillesse, l'emploi surtout quand on n'en a pas… les sujets sont, hélas, nombreux. Vers qui se tourner ? Ghostbuster ! Non. Le CCAS ? Oui !
Encore faut-il connaître ce service totalement gratuit (merci le service public).
Du coup, hop, des petits docs de com' avec de l'illustration pour dédramatiser tout ça. Bon, j'ai bien tenté d'y placer une fille (ma spécialité, surtout quand elles se la pètent !) mais bon, on était un chouille hors sujet, du coup je l'ai sensiblement vieillie. Du coup Mamie voit la vie en rose… grâce au CCAS.
Rédigé à 11:39 | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Des vidéos du salon Maison et Objets :
Je m'en suis pris plein les mirettes, la tête me tourne encore un peu. Je me suis donc rendue au salon Maison et Objet à Villepinte à côté de paris, pendant 3 jours. C'est un immense salon dédié à la déco dans le sens large du therme, réservé aux professionnels et qui a lieu deux fois par an.
J'y ai vu des stands magnifiques, des stands luxueux, des surchargés de pouilles tout môche, des où on n'ose pas mettre les pieds (trop luxueux), d'autres où l'on resterait bien la journée entière (trop beau). J'ai rencontré de jeunes créateurs qui se lancent, des gens cools, des gens snobs, des gens qui s'y croient, des gens que je connaissais (yes, des nantais !), des que j'aimerais connaître plus…
J'ai découvert, coachée par mes amies Valérie (de Vincennes) et Isabelle (des "Bougies la françaises"), des tas de marques très "in", des marques ultra connues, des marques qui vont peut-être l'être un jour, et dont je n'avais jamais entendu parlé. Mon manque de culture "tendance" n'ayant d'égal que mon enthousiasme à découvrir toutes ces choses, j'ai parcouru le salon comme Alice au pays des merveilles, sans Johnny Depp, hélas, mais en même temps, qu'est-ce que j'en aurai fait, et puis je ne veux pas d'embrouille avec Vanessa.
Autant vous dire que le plus beau stand était celui de ma maison d'édition, Label'tour. J'ai été fière d'y voir un petit corner avec ma papeterie et quelques protos de la prochaine collection "Les filles s'la pètent !", ainsi que tous les supers objets de créateurs comme Paris-addict, Isabelle Kessedjian, Charlotte vannier, Marielle Bazard, les sièges LOL de Damien Grasset…
Voilà. J'ai été projetée d'un coup dans un univers un peu irréel, ou le business et la création se font des clins d'œil aguicheurs, un peu loin de moi. Je digère doucement toutes ces infos… je philosophe sur le côté superficiel des choses…
Heureusement, de retour à la maison, mon carnet de croquis me pousse du coude, mon crayon vient se glisser entre mes doigts et une folle envie de chatouiller cette feuille blanche me prend.
Rédigé à 14:35 | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
J'ai profité de mes vacances en Corse pour voir de mes propres yeux, et pour la toute première fois, la collection "Les filles s'la pètent !" dans une boutique.
Une vraie boutique. Avec une vraie gérante et de vrais clients qui achètent avec leur propre argent, ni contraints ni forcés, ni pour me faire plaisir vu qu'ils ne me connaissent même pas (oui, je sais, ils ratent quelque chose… mais là n'est pas le sujet).
Bon, j'aurais pu dire que j'étais tombée par hasard sur cette boutique, au détour d'une rue où je déambulais nonchalamment, sous la chaleur accablante de cette fin d'été, le sourire extatique et le bronzage insolent… mais non. Je savais pertinemment que Pop'sy référençait ma petite collec', et je voulais voir ça. Et j'ai vu : Une super boutique, regorgeant de marques et d'objets plus aguichants les uns que les autres. "Bon sang, mon budget-vacances va y passer, c'est sûr".
Et puis je les ai vus. Ils étaient là, bien rangés les uns à côté des autres : les classeurs, les cahiers, les agendas, les rouges, les bleus, les roses, attendant qu'une jeune main vienne les feuilleter, les retourner dans tous les sens, caresser leur couverture glossy et les emporter serrés contre un cœur battant… Whaou. Ça y est, c'était enfin arrivé, et dans le meilleur des contextes.
Décollage immédiat. Mon petit nuage rose n'étant jamais garé bien loin, j'y ai pris place avec délectation, et ne suis pas sûre d'en être encore redescendue.
J'ai longtemps hésité à déranger la gérante… la boutique est bondée. Et si les ventes ne marchaient pas, et si… (Le doute, mon fidèle compagnon, avait joué des coudes pour me retrouver et ne me lâchait plus). Re-lorgnage de shopping dans la boutique puis finalement, je me lance. Et là, le grand sourire qui s'est dessiné sur le visage de la demoiselle a chassé immédiatement mon sale penchant à l'auto flagellation. La conversation qui s'en suivit restera dans ma mémoire, son enthousiasme se ralliant au mien a parsemé de petits cœurs et de petites fleurettes roses tout le reste de mes vacances.
Une petite dédicace sur l'agenda de sa fille qui passait heureusement par là… une promesse de se revoir sur le salon Maison et objets à Paris… et voilà comment s'est passé la première fois où j'ai vu, de mes yeux vu, la collection "Les filles s'la pètent !" dans une boutique.
Rédigé à 19:21 | Lien permanent | Commentaires (14) | TrackBack (0)
Ça y est, on a enfin pu les toucher, les feuilleter, les serrer contre nos p'tits cœeurs boulversifiés : les cahiers, les classeurs et les superbes agendas signés "Les filles s'la pètent !". Ils sont enfin arrivés, tous beaux, tous neufs, avec leurs couvertures en papier glacé qui brillent de mille feux !!! Bon, j'en fais des tonnes, comme d'hab, mais l'évènement est à la hauteur.
Zoé a déjà choisi son agenda : ce sera le rouge, celui qui dit "J'ai RDV dans un quart d'heure. Chuis large !" Bah oui, 1/4 d'heure pour se préparer le matin, c'est un peu son challenge de tous les jours !
Pour le reste, je crois qu'elle va embarquer toute la collection pour bien faire baver ses copines à la rentrée, surtout celles qui ont déjà choisi un agenda môche ou "déjà vu" (prononcer avec l'accent américain !), erreur fatale qu'elles pourront aisément réparer en commandant celui de leur rêve sur le site www.lecoindescreateurs.com
Voilà. Prochaine date qui compte, le Salon Maison et Objets de septembre : j'y serai.
Nan, mais attendez, c'est ÉNORME !!! Ok, ça fait déjà plusieurs mois que je gâve mes copines avec ce truc mais je ne sais pas si vous vous rendez bien compte du machin : MAI-SON-ET-OB-JETS !!!! LE salon. J'dois tout bonnement être en train de rêver.
Et comme ce rêve est vraiment parfait, je suis en vacances demain soir. Je pars pour la Corse, le carnet de croquis planqué dans le sac de plage entre la crème solaire et le paquet de Granola, le crayon à papier dans le bikini, because une belle commande pour la rentrée occupe mon esprit surmené… et le temps file entre mes doigts tel le sable fin et chaud aux douces senteurs marines.
Pourvu que jamais ne sonne ce foutu réveil.
Et maintenant, précipitez-vous sur : www.lecoindescreateurs.com
Rédigé à 17:00 | Lien permanent | Commentaires (9) | TrackBack (0)
Voici enfin ma toute première collection d'objets "Les filles s'la pètent !". Des agendas, des cahiers, des classeurs déclinés sur 3 thèmes colorés, très très prochainement en vente sur le site www.lecoindescréateurs.com et aussi dans plein de boutiques bien sûr (liste des points de vente ASAP). Alors encore un tout petit peu de patience. Perso, je n'en peux plus tellement j'ai hâte de les voir, pouvoir toucher la couverture glossy des classeurs, noter les anniversaires de mes cop's dans l'agenda et feuilleter les cahiers tous neufs (bein ouais, ça va quand même être le must-have de la rentrée, faut bien en être conscient !)… Franchement, je n'ai pas encore pris mes vacances mais vivement le mois de septembre qu'on s'la pète grave devant les collègues.
VOICI LE CATALOGUE DE L'EDITEUR :
Rédigé à 20:22 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (8) | TrackBack (0)
Ça a commencé vers 18h, lorsque je suis rentrée chez moi. Un scooter était garé devant la maison. J'ai dû mettre 5 interminables minutes à sortir de la voiture. Bon sang. Un scooter, déjà. Hier, je lui apprenais à faire du vélo, et aujourd'hui, il y a un scooter garé devant la maison. Va savoir pourquoi, j'ai eu un espèce de flashback digne du plus mauvais film de science fiction. Je me suis revue avec mes pôtes sur mon 103 SP rouge… Qu'est-ce que j'avais pu tanner ma mère pour l'avoir. Mais quel âge avais-je ? Sûrement pas 14 ans.
Zoé voulait organiser une soirée avec ses copains. Un pique-nique avec couchage dans des tentes plantées dans le jardin. Ils ne me dérangeraient pas. Ils apporteraient la bouffe, on n'aurait rien à faire. J'étais pas trop d'accord. J'ai toujours tendance à dire non d'abord, et au final, elle obtient casi toujours ce qu'elle veut, quitte à provoquer une énième dispute. Je connais bien la méthode, c'est moi qui l'ai inventée il y a une trentaine d'années. Son père avait dit oui, et j'avais suivi, comme d'hab.
Ils sont arrivés les uns après les autres, ils me dépassent tous de deux têtes, les filles aussi. "Bonjour Madame". J'ai 62 ans. J'en identifie 2, je n'ai pas la mémoire des visages, encore moins celle des prénoms… Je repère facilement "le" petit ami de ma fille, trop facile, merci Zoé. Il y a un autre couple dans la bande : la copine de ma fille qui était en maternelle avec elle et un grand blond. Bon sang, je viens de prendre encore 10 ans.
Alors voyons. Il y a 4 filles, 4 garçons et 3 tentes. Avec Raphaël, on se réunit en assemblée extraordinaire. "Les parents de L. sont-ils au courant qu'elle a un copain ?" Je m'imagine déjà au tribunal, le juge et son doigt accusateur : "C'est vous, vous la responsable de cet acte ! Mademoiselle L. est enceinte alors qu'elle n'a que 14 ans, et c'est de VOTRE faute !" Ce qui est bizarre, c'est que j'ai peur pour L., mais pas pour Zoé qui a toute ma confiance, c'est ma fille, comment pourrait-elle… et soudain le doute me gagne.
C'est bien Zoé qui, ce matin, alors que je recevais un agent immobilier à la maison, se promenais en maillot de bain et déambulait de façon lassive ? Je me souviens avoir tiqué puis balayé d'un revers de la main la pensée inquisitrice qui commençait à germer dans mon esprit de mère complètement tordue…
La décision est prise : pas de mixité dans les tentes. Raphaël annonce le verdict : "Zoé, on ne mélange pas les corps !" Je le regarde interloqué, qu'est-ce qu'il raconte ? Il a l'air encore plus surpris que moi. On met ça sur le compte de l'émotion. Le message est passé quoiqu'il en soit.
Plus tard, un des garçons se propose de faire le barbecue. Ma décision de ne s'occuper de rien disparaît dans un nuage de fumée, je supplie du regard Raphaël pour qu'il gère cet partie ultra dangereuse du gentil pique-nique. Manquerait plus que le futur père de famille adolescent soit brûlé au 3è degré.
La soirée se passe plutôt tranquillement, à peine quelques gloussements et autres cris stridents de filles témoignent que ma bande d'ex-tout petits passe une bonne soirée. Je dors comme un bébé jusqu'au matin.
Lorsque je descend prendre mon p'tit déj, je croise un grand spécimen dans la cuisine. Je prend mon air le plus maternel pour lui demander s'il a bien dormi, s'il veut des céréales ou un lait chaud, des tartines mais il décline mon offre en me précisant qu'un café fera très bien l'affaire vu qu'il n'a pas fermé l'œil de la nuit… Un café. Pas dormi. Et c'est quoi cette odeur de clope ?
C'est trop tôt, suis pas prête. Maman, au secours !!!
Rédigé à 18:01 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (12) | TrackBack (0)
Voilà, cette fois c'est décidé, je te quitte.
Tu comprendras que cette situation ne pouvait pas durer plus longtemps.
Notre rencontre fut brêve, j'avais succombé sur le tard à tes avances, mais tu m'es devenu trop vite indispensable. J'attendais avec impatience nos petits rendez-vous, allant même jusqu'à me demander comment j'avais pu me passer de toi si longtemps. Je retrouvais des gestes que j'avais connu avant, dans une autre vie. Et à chaque fois, je me sentais plus belle, plus forte, prête à conquérir le monde, c'était dingue !
Mais je ne supporte plus cette dépendance.
Tu n'es jamais dispo. Nous avons un mal fout à caler nos agendas. Ne comprends-tu pas que quand j'ai besoin de te voir, c'est tout de suite ? Je veux bien respecter ton fonctionnement, car je sais bien que tu n'as pas que moi dans ta vie… mais là, ça n'est plus possible.
De plus, notre petite histoire me coûte une fortune et mon mari commence à me demander des comptes.
Je sais ce que tu vas me dire, que c'est difficile de faire machine arrière, que je ne pourrais plus me passer de ce plaisir égoïste, que je prends enfin le temps de m'occuper de moi, que j'en ai le droit, voir le devoir… Je sais tout cela.
Mais je suis plus forte que tu ne le crois !
Imagine-toi que je peux très bien me passer de toi.
Sur le conseil des mes amies, j'ai même acheté un de ces trucs sur internet. Oui, je sais, je t'avais dit que je n'essaierai jamais ce genre de chose. Et bien tu vois, c'est fait ! Bon, au début, je ne savais pas trop comment m'en servir, j'ai tatonné, j'ai même réussi à me faire mal. Puis très rapidement, j'ai été surprise par l'efficacité du bidule, et suis même devenue une vraie experte !
Evidemment, me manque ton contact et nos conversations futiles, mais au final, je suis heureuse d'avoir repris le contrôle.
Pour finir, je voulais te dire merci, merci pour tous ces beaux moments passés ensemble et pardon, pardon de t'avoir laissé sans nouvelles du jour au lendemain, même si je suis à peu près sûre que tu m'as déjà oublié.
Tu as été un luxe, une folie, un caprice…
Alors, une dernière fois, adieu, ADIEU TRÉS CHÈRE ESTHÉTICIENNE.
PS : Mon épilateur est devenu mon meilleur pôte, toujours dispo et indolore, il faut absolument que je le présente à mes copines !
Rédigé à 19:45 | Lien permanent | Commentaires (11) | TrackBack (0)
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