Après une virée shopping avec ma copine Gaëlle, j'ai constaté avec étonnement que toutes mes trouvailles avaient un point commun : c'était tous des lapins !
Devant moi, s'étalaient pêle-mêle :
- Un badge représentant une fillette/lapin de Nicoletta Ceccoli, sublime illustratrice italienne à l'univers noir et poétique
- Une breloque trouvée dans la boutique manga Jap'n go, représentant un lapin sur un scooter (pour Alanis)
- Au même endroit, j'ai craqué pour une figurine de Lapin Crétin dont je suis fan et qui rejoindra directement son homologue sur mon ordi
- Et un porte-clé Skelanimals en forme de quoi, je vous le donne en mille ??? (pour Zoé)
- Une poupée lapin en tissu, pièce unique de la créatrice Angelrod, déniché aux Galeries Lafayette, qui tient plus de la poupée vaudou que du doudou.
- J'ai aussi acheté le livre de Stéphane Guillon mais là, je ne vois pas le rapport avec les lapin. J'ai bien une petite idée qui m'est inspirée par les propos qu'il tient sur sa femme, solidarité féminine oblige…
Alors c'est quoi cette histoire de lapin ?
Il est vrai que je sors de 15 jours d'une relation mémorable avec Chutney, le lapin de compagnie de Gaëlle. L'ingrate partant se la couler douce en vacances m'a laissé la créature poilue en garde sous les "Hourra !" de mes enfants ravis. L'animal prostré refusant tout contact humain désintéressa ma bande dès la première heure. La pauvre chose ne sembla reprendre vie qu'à l'approche de sa boite de croquettes qu'il transforma instantanément en crottes, et ceci de façon discontinue et fort malodorante. Ma petite dernière ayant décidé régulièrement de lui redonner sa liberté, j'ai souvent été à quatre pattes dans le salon, griffée par le fugitif et tentée de faire un petit civet de lapin pour le dîner.
Ce n'est sûrement pas cette boule puante qui a inspiré ma fièvre acheteuse du jour…
Remontons donc plus loin. Je me souviens de mon père choisissant dans le clapier familial le lapin qui ferait honneur à notre grande tablée. Attrapé par les oreilles, l'élu avait beau pédaler dans le vide, un bon coup asséné sur la nuque le calmait aussi sec en l'envoyant ad patres. C'est accroché sur la porte du garage que mon père lui arrachait un œil histoire de le vider de son sang, avant de le dépiauter, inspirant par là même le fameuse histoire du pyjama. C'est, horrifiée et cachée derrière mes mains, que je ne ratais rien de cette scène gore, sûrement interdite au moins de 12 ans. Une fois à table, je me régalais pourtant du délicieux "lapin à la crème" de ma mère, oubliant aussi vite le carnage du matin.
Mon fils Loris a dû hériter de ce comportement psychopathe car son doudou préféré "Pinpin" subit depuis 9 ans les pires maltraitances. L'amour de ma vie étrangle son compagnon préféré, le roue de coups, lui suceaute ses pauvres oreilles en lambeau…
Je ne vois qu'une explication
Tenterais-je, en m'entourant de tous ces mignons lapins innofensifs, de me protéger de la vengeance inévitable de ceux qui ont subit l'acharnement de ma famille ? Ça me semble évident.
Ce post est tout particulièrement dédié aux végétariens qui ont su régler le problème en refusant de manger tout ce qui peut venir d"une 'tite bêbête… évitant ainsi tout risque de vengeance.
Sur ce, vous constaterez tous que j'ai bien besoin de vacances, je file donc faire mes valises.
On se revoit en septembre !
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