Rédigé à 18:36 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (9) | TrackBack (0)
Je viens de recevoir ce petit mail qui m'a bien fait plaisir :
"Bonjour Bénédicte,
Je vous envoie ce mail pour vous faire partager notre fierté, vous y êtes quand même pour quelque chose !
La COMPA vient d'obtenir le 1er prix catégorie Communauté de communes pour sa carte de vœux 2010. Ci-joint pour preuve le palmarès !
"MEILLEURS VŒUX DES TERRITOIRES 2010" est un concours organisé par le Forum des villes et collectivités territoriales et la Poste en partenariat notamment avec la Gazette des communes et le Courrier des maires. C'est la 6ème édition.
Mon président et moi-même sommes allés chercher le prix mercredi dernier à Paris.
Félicitations !
Pour info, nous n'avions pas postulé, quelqu'un s'est chargé de le faire pour nous, c'est que vraiment elle était bien !
Bonne journée et à bientôt "
Ce concours regroupe 600 collectivités et prouve que les communes savent faire preuve de créativité, même sur un exercice aussi difficile que la traditionnelle carte de vœux.Alors voilà, merci à La COMPA d'avoir osé un ton décalé et une illustration "branchouille". Un de mes visuels préférés, qui me sert également de carte de visite et est disponible en tableau sous le titre "Le doute", qui a décidément beaucoup de succès…
Du coup, pouf, j'ai les mollets qui gonflent !
Rédigé à 17:25 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (9) | TrackBack (0)
La rubrique sur l'Earth Hour de Daphné Burki, chroniqueuse de talent de l'Edition Spéciale de Canal + sur le Burkiblog !
Rédigé à 14:37 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (5) | TrackBack (0)
Autour de moi, je vois trois Sagittaires qui comptent.
Ma grande copine Gaëlle, qui ne va jamais sur mon blog parce que, "tu comprends, je suis surbookée, j'ai pas vu la lumière du jour cette semaine"… Autant dire "j'ai autre chose à foutre que d'aller voir tes conneries sur le net". Intéressée, je pardonne tout à l'ingrate, car cette créatrice culinaire de talent me régale régulièrement lors de grignotis dont elle a le secret.
Il y a aussi Pascal, mon grand frère et père de substitution, qui confond parfois mon prénom avec celui de ses filles, et j'adore quand son inconscient lui fait ce genre de croche-patte. Ce pro de la finance est toujours là pour démêler une inextricable situation de crise chez un des membres de la portée. Avec lui le mot famille retrouve tout son sens.
Et puis il y a Loris, mon Lolo, mon fils, ma bataille, qui peut passer des heures à zigouiller d'affreuses créatures sur internet, mais est infoutu de mettre un slip et des chaussettes sales dans un pauvre bac à linge.
Alors levons un petit coin du voile derrière lequel se cache pudiquement le Sagittaire, être mi humain, mi bourrin.
Signe de Feu, comme le Bélier et le Lion, le Sagittaire est instinctif, indépendant, ambitieux et aventureux.
C'est un perfectionniste qui n'a de cesse de se surpasser. Très doué pour organiser et diriger, il aime bien se mettre en avant avec comme fin inavouée la récolte de félicitations et distinctions honorifiques ! Il déteste l'échec et j'imagine soudain la tête de Gaêlle si un indélicat lui rapportait un jour que son buffet n'était pas "merveilleusement délicieux, comme d'habitude". On assisterait alors à une déprime aussi violente qu'immédiate, avec grâve remise en cause de toute sa vie professionnelle et personnelle ! Je suis la meilleure ou je ne suis rien.
Attention, le Sagittaire peut éprouver des difficultés par manque de sens pratique. Il peut avoir du mal à mener à bien ses projets car ceux-ci peuvent êtres grandioses ou parce qu'il utilise mal son énergie. A côté de ça, c'est un grand voyageur, toujours à la découverte d'horizons nouveaux est fasciné par les cultures étrangères, la philosophie et les religions.
Il y a deux particularités qui luttent chez le Sagittaire, son côté conformiste épris de justice et sa nature rebelle et sauvage. On se retrouve alors avec des êtres hybrides, comme cet original exubérant, aux valeurs traditionnelles, qui prônera une morale stricte, ou bien ce notable respecté, épris de liberté et insoumis…
Sentimentalement, la jeune femme Sagittaire est très idéaliste, aussi s'engage-t-elle à fond dans ses premiers amours et en ressort-elle pleine de désillusions. Par la suite, elle peut décider de se caser définitivement, ou au contraire, choisir une vie pleine d'aventure, collectionnant les trophées, amoureux pour le coup. Elle fait parfois peur aux hommes (ça doit-être le poil aux pattes).
L'homme Sagittaire, lui, lorsqu'il est amoureux, ne pense plus qu'à l'élue de son coeur. Il en fera des tonnes pour sa belle, et puis... ça s'arrêtera aussi vite que c'est venu. Mais si la flèche s'est bien plantée, il deviendra un papounet exemplaire, s'occupant avec attention de sa marmaille, distribuant bons conseils et avis avisés à qui veut bien les entendre.
Mais pourquoi ne peut-on plus se passer du Sagittaire ? Parce que c'est un optimiste qui aime la vie et ses plaisirs, a un grand sens de l'honneur et est d'excellent conseil. On aime ses coups de foudre, moins ses coups de blues. On reste fasciné par ce don de passer du rire aux larmes, emporté par le flot de ses émotions. Heureusement, ça marche dans les deux sens. En effet, une bonne séance de chatouillis efface vite la vilaine colère de Loris.
Taureau, Vierge, Scorpion et Capricorne… plus que 4 à passer à la moulinette. Bises à tous !
Rédigé à 15:13 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (8) | TrackBack (0)
Sur les conseils d'une personne fort avisée, je commence une série d'illustrations sur le thème de l'horoscope.
Comme charité bien ordonnée commence par soi-même, j'attaque par mon signe, le bélier.
Perso, j'ai toujours trouvé que ce signe n'était franchement pas sexy. Allons à la ferme et observons : le bélier ne brille pas par son intelligence, il fonce dans le tas et discute ensuite. On dit rarement "beau comme un bélier", alors qu'on dit "fort comme un bœuf". Comme son homologue le bouc, le bélier pôque un max, et autant l'agneau est mignon, autant on évite de s'approcher du bélier si on tient à rester entier. C'est valable aussi pour le taureau, mais au moins lui, il est impressionnant et force le respect. Mais bon, dépassons l'imagerie agricole et voyons le côté humain.
Le seul côté pratique du bélier, c'est qu'il est fonceur. Pour ma part, c'est ce qui fait que je me fixe des objectifs ambitieux et ne lâche l'affaire qu'une fois le but atteint… C'est ainsi que j'ai récupéré in extremis mon chéri il y a quelques années après une rupture bien méritée (oui, je l'avais un peu cherché).
Maintenant voyons ce qu'en disent les pros de l'horoscope :
On le dit instinctif, débordant d’ardeur et d’énergie, courageux, spontané, d’une grande puissance de travail et d’une grande vivacité d’esprit. C'est un conquérant…
Ouais c'est pas faux… franchement c'est fort !
…indiscipliné. il prend des risques plus ou moins nécessaires, avide de pouvoir, le bélier n'est pas diplomate pour un rond. Pour atteindre un équilibre dans le domaine sentimental, il devra juguler une tendance à vouloir dominer l’autre et cultiver la persévérance et la patience. Un compromis qui ne sera pas évident à faire surtout lorsque l'ion connaît ses coups de tête légendaires…
Bon, c'est n'importe quoi l'horoscope. Mais qui peut croire à ces c…
Pour la suite de la série je compte sur vous, donnez-moi votre signe et je m'occupe de votre cas !
J'attend vos commentaires avec impatience.
Rédigé à 19:28 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (24) | TrackBack (0)
Aidée de son asso, La compagnie Salamandre a créée Saperlipuppet, le festival de marionnettes de La Chapelle-sur-Erdre qui a lieu tous les deux ans.
Rédigé à 12:15 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (7) | TrackBack (0)
Rédigé à 11:13 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Le monde merveilleux des enfants.
On commence à prendre le rythme vacance…
Petit déj' à l'hôtel. Deux couples russes discutent tranquillement. Ils ont la trentaine, deux enfants d'une dizaine d'années chacun. Pas dérangeants les marmots vu qu'ils sont tous les 4 vissés à leur console de jeu portable et que le repas s'est déroulé sans qu'aucun n'en lève le nez.
Ah ouais, ça se passe comme ça chez les les russes ? Moi qui ai déjà suffisamment de mal à garder le contact audio avec ma progéniture, autant dire que je lutte pour qu'aucun bidule portable, aussi ludique soit-il, ne franchissent notre porte.
-"Allo, Star Command, ici votre mère. Est-ce que vous me recevez ?"
Un jour, j'ai même pris un RDV ORL pour Loris par crainte d'une surdité naissante. Le spécialiste m'a rapidement rassuré en souriant, mais j'ai lu dans ses yeux que le cas était plus grâve et casi incurable. En effet, certaines phrases sont inaudibles par nos chérubins : "Va t'habiller. Lâche ta sœur. Va te laver les dents. Eteins cette télé. Mets tes chaussures…". Ça doit venir de la forme verbale. L'enfant n'entend pas l'impératif. Il se met en mode "pause", glisse dans un monde parallèle où plus rien ne peut l'atteindre. Quand il en sort, vous êtes hystérique en train d'éructer des menaces démesurées. Il soulève alors un sourcil en disant "Comment ?".
Non, l'enfant n'est pas sourd. Il n'en a juste rien à faire de rien.
Mais revenons-en à nos vacances où la bonne humeur flotte sur notre famille irréprochable. Pour aller voir toute la bande à Stich, mes chérubins sont prêts en un temps record (tout y est, écharpe, bonnets, gants… c'est la magie de Disney !).
Objectif du jour : les Studios.
Je croyais échapper aux loopings et autres chutes dans le vide. Nan nan. Y en a plein aussi ! Mais on ne te prévient pas toujours, comme dans le "Rock n'roller Coaster" où tu crois assister à un enregistrement du groupe Aérosmith et où tu finis (encore) dans l'inévitable grand huit (Yes !!!). Avec la musique à fond dans les oreilles, je découvre que j'ai un peu moins peur (disons que ça occupe quand on a les yeux fermés !)
Bon, pour la Tour Infernale et son ascenseur pété… j'aurai dû me douter du truc. Mais comme des enfants de 5 ans faisaient la queue à côté de nous, je me suis dit que ça ne pouvait pas être pire que Space Mountain. Et bein si. C'est pire.
Alors voilà, on arrive dans un hôtel délabré "où la vie s'est arrêtée en 1939" je cite. Dans l'ambiance des vieux épisodes de la 4è dimension (j'adore !), on nous apprend que, par une nuit d'orage, les occupants du Hollywood Tower Hotel on vécu un événement des plus étranges. Une famille accompagnée de leur servante et d'un bagagiste décident d'emprunter l'ascenseur pour rejoindre leur chambre. C'est à ce moment précis que la foudre s'abat sur l'hôtel et fait disparaître la cabine d'ascenseur avec ses occupants.
Et nous allons bientôt subir le même sort !!! On nous installe alors dans la cabine (la même qu'en 1939, même pas réparée !). Je me sens dans la peau du condamné à mort qu'on attache sur la chaise électrique. Et l'inévitable se produit : horreur, les cables de l'ascenseur ont encore lachés (quel manque de bol !). Nous tombons littéralement dans le vide à une vitesse vertigineuse. Puis l'ascenseur s'arrête net (finalement, un cable a dû tenir le coup !) puis nous remontons à fond les gamelles, pendant que je continue à m'égosiller telle ma petite dernière quand son frère lui cache l'écran de télévision.
Soudain les portes de l'ascenseur s'ouvrent brusquement sur le vide. Nous sommes au dernier étage de la tour et le vide s'étale devant nous. L'évanouissement me semble de circonstance mais il faut croire que mon moi profond a décidé de me faire vivre le cauchemar jusqu'au bout. Redescente difficile pour mes cordes vocales et sortie de tout le monde, hagards. Je me déteste, moi et mes idées de vacances féeriques.
Voilà. Au moins, ça a bien fait rire mon chéri (ce sadique) qui s'est bidonné pendant toute l'attraction. Les enfants ont survécu eux aussi mais plus tard "ça risque de leur coûter cher en psy" comme dirait ma copine Gaëlle. Et moi, je sais comment je réagirai quand la foudre tombera sur l'ascenseur de la Tour de Bretagne alors que j'atteins le dernier étage, c'est pratique !
Le reste de la journée s'est déroulé joyeusement. J'ai été transportée par l'univers du Pirate des Caraïbes avec la balade en barque dans de superbes décors aquatiques. A l'extérieur, c'est encore plus beau : le vaisseau du Captain Jack Sparrow, le rocher en forme de crâne, l'île aux pirates et toute la végétation sauvage où s'ébattent canards et mouettes. On a bien rigolés sur les ponts suspendus des aventuriers de l'Arche Perdue… On a visité l'arbre des Robinson Crusoé, superbe et tellement exotique
J''y serai bien restée quelques semaines en admettant qu'on soit vraiment sur une île déserte… et avec Johnny Deep en plus, si possible !
Rédigé à 10:55 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (10) | TrackBack (0)
Fin du premier jour : l'hôtel de "Shining".
Le soir, nous avons pris possession de notre chambre au “Sequoia Lodge“. La brochure disait : "La nature dans toute sa splendeur. Mobilier rustique et feu de cheminée. Un accueil authentiquement chaleureux vous attend dans cette maison forestière inspirée de celles des parcs nationaux américains…"
Il est vrai que je suis partie en vacances avec un moral mi figue - mi pomme pourrie. Je laissais derrière moi une grosse période de compètes qui me tenaient vraiment à cœur… l'une perdue (j'avais eu la réponse juste avant de partir), et l'autre en attente de réponse et quand ça tarde… ça veut dire la même chose, faut pas se leurrer ! Et puis ces vacances à Disneyland que j'avais organisé "à l'insu de mon plein gré"… Disney symbolise bien toutes les contradictions qui s'opposent en moi… le système américain, les objets dérivés et les licences qui envahissent notre quotidien, le formatage… et pourtant, je suis fan de Lilo et Stich, Toy Story, Mulan… Des contradictions, j'en suis pétrie. J'adore craquer pour un cheese/frite mayo/ketchup sunday/caramel pour aller ensuite acheter des trucs allégés, Bio ou Issus du commerce équitable… Et je culpabilise illico. Je sais, c'est humain. Vous voulez connaître ma super théorie bien noire sur la nature humaine ? Non ? Tant pis !
Revenons-en à notre hôtel perdu au fin fond de la nature hostile.
Etait-ce dû à mon super moral de wineuse, j'ai soudain eu l'impression très désagréable de débarquer dans l'hôtel de Shining. Dehors, la tempête fait rage, nous sommes fatigués, trempés… L'hôtel est très grand, assez classe malgré son style année 70, avec de la moquette partout et de grands couloirs vides pleins de portes en bois avec des numéros dorés. Avec mon pauvre sens de l'orientation, je suis sûre de me paumer en moins de deux et là… plus rien n'empêchera Jack Nicholson de me régler mon compte avec sa tronçonneuse (heu, c'était pas plutôt une hache ?)… Peu importe, le résultat sera le même.
J'ai l'impression d'avoir quitté la France depuis le début de notre séjour, on croise tout un tas de nationalités différentes (le grand jeu avec les enfants est de trouvé laquelle), et cet hôtel termine parfaitement le dépaysement. Situé au bord d'un grand lac, de grands arbres (des Séquoias j'espère !!) sont secoués par les vents violents. Il parait que les aéroports sont fermés ! Au secours !!! Le scénario se précise ! (Bon, ok, les trains fonctionnent, eux… mais qui sait comment tout cela va finir… tan tan tan !)
Arrivés dans la chambre, on tente de sécher nos chaussures à l'aide du sèche-cheveux. Les enfants découvrent (miracle !) qu'il y a une télé avec pleins de chaînes Disney. J'arrive à peine à négocier un bon bain chaud pour les enfants… heureusement, il y a du bain moussant dans une bouteille en forme de Mickey (yes !). Tout le monde s'écroule (dans notre lit, bien sûr) et c'est serrés comme des sardines qu'on se dit qu'elles sont vraiment belles ces vacances en famille.
Rédigé à 15:51 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (7) | TrackBack (0)
Premier jour : le doute m'assaille.
Il pleut. Il fait froid. Tant mieux, y aura personne ! (On nous avait bien averti que les queues interminables, c'est franchement lourd). Bon, on choisit le parc Disney… Passés les portiques, la fouille des sacs (z'ont pas trouvé nos armes de destruction massive…) on arrive dans une ville reconstituée façon année 30 (Mary Poppins ?) avec des boutiques partout, des restaurants… une musique nous accompagne où que l'on aille (la même que celle de l'attente téléphonique de Disney) faussement joyeuse et franchement flippante… Un léger doute nait. Vais-je tenir 3 jours ? Pour l'instant, la magie n'opère pas. Heureusement, les enfants sautillent joyeusement (ha bein non, pas dans les flaques !!!) et ne semblent pas remarquer qu'il fait moins 30°. Ok. Je vais passer mon temps à courir après Loris pour le rhabiller (il n'est pas humain ce môme). Finalement, j'aurai dû prendre les après-ski…
Le château de la belle au bois dormant se dresse enfin devant nous… mon âme de petite fille se réveille enfin, je traîne mon chéri vers ce lieu vraiment trop merveilleux… (en plus c'est abrité !). Fermons les yeux sur les boutiques qui nous proposent plein de bibelots qui brillent de mille feux…
-"HOoo un souffleur de verre ! Venez voir les enfants !"
- "Ouais ouais, on connait !“
- "????"
Ok, je rassemble ma zénitude. Un couple de prince/princesse signe des autographes. D'autres se baladent de façon très royale comme si on était en plein mois d'août à la cour du roi soleil. J'imagine tout ce beau monde avec des Damart savamment cachés sous leurs apparats et leur conversation style liste de courses. Dehors, Blanche-neige et Cendrillon ne vont pas y couper : des parents poussent des enfants apeurés pour faire des photos… Je philosophe intérieurement sur les métiers sordides et la crise économique…
On avance, en croisant des groupes en cape de plastique jaune… il est déjà l'heure de déjeuner. On constate rapidement que le choix est restreint vu que tous les restaurants proposent la même chose avec de subtiles variantes : pizza-mickey, frites, salade style MacDo, Sandwichs sous-vide. Ils ont même inventé le hamburger-pizza, accouplement contre-nature, une pure injure à Jean-Pierre Coffe… Les enfants finiront par regretter les légumes dès le deuxième jour. On se restaure donc, c'est pas bon et c'est cher. Là, va juste falloir un miracle pour que les vacances ne tournent pas au cauchemar.
Allez, hauts les cœurs, on n'a pas encore fait d'attraction !!! Le meilleur reste donc à venir !
On court toujours sous la pluie… première attraction : une balade spatiale dans une navette Star Wars. Un peu d'attente gérée par une technique de couloirs avec des trucs partout à regarder, les 20 minutes passent relativement vite… on s'attache en rang d'oignons sur des sièges et l'aventure commence. Ça secoue pas mal, pas super agréable mais marrant. J'aime bien. Juste à côté, un cinéma nous propose "Chéri, j'ai rétréci le public" en 3 D. Bein voilà, ça j'adore. Je suis toujours bleuffée par cette technique de 3 D et suis la première à passer la main à travers l'image pour "toucher" sous l'œil navré de mon chéri ! Ouais, ça le fait !
-"C'était super, hein, les enfant ?" (devenu mon refrain après chaque attraction. Lassant, je sais !!!).
Ragaillardie après ces bonnes sensations, je suis prête à affronter le niveau supérieur : SPACE MOUNTAIN ! Comme Loris est trop petit, il faut que quelqu'un reste avec lui pendant que les deux autres font l'attraction. Comme j'ai quand même un peu les chocottes, Rapha propose qu'on y aille tout les deux, puis j'irai avec Zoé au tour suivant (il est royal !).
Et bein non. Ni moi, ni Zoé ne remettrons un pied dans ce truc de malade ! Non mais ça va pas bien…
Quand ils ont rabattu les sécurités sur moi, j'ai compris mon erreur. Le départ fulgurant me plaque au siège et là, je ne suis qu'une pauvre chose à la merci de l'erreur mécanique inévitable. Secoué dans tous les sens, écrasé, on tombe dans le vide, on remonte doucement et on redescend (manman, les freins ont laché !), un virage nous jette à gauche, puis à droite, et c'est le looping… mon cœur va lâcher… adieu mes amis, ma famille…
Une horreur quoi. J'ai passé mon temps à hurler en fermant les yeux si fort que mon mascara est resté imprimé sur mes joues (aurais-je pleuré aussi ???). C'est l'hilarité générale à ma décente de l'engin. Titubante, hagarde… Voilà. J'ai fait l'expérience de la mort en direct. Pas mon truc du tout.
Rédigé à 15:16 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
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