La Ben ayant bossé tout l'été
Se trouva fort décalée
Quand arriva la rentrée.
Plus la moindre occasion
De mettre son maillot marron.
Elle avait connu famine,
Efforts et coups de déprime.
Tout ça pour pouvoir frimer
Trois jours sur une plage ventée.
Et v'là la saison nouvelle.
"Mais c'est pas vrai" se dit-elle
"Ce mois d'août n'est pas normal
J'vais m'plaindre, c'est un vrai scandale !"
La Ben est un peu teigneuse
C'est là son moindre défaut.
Ranger mes tongs roses fluo ?
Plutôt crever ! " Quelle rêveuse…
Bientôt et dans pas longtemps
Cette frileuse, ne l'en déplaise
Remettra ses charentaises,
ses Damart et ses collants.
Mais voilà t'y pas que la mère Ben
Se donne des airs de La Fontaine.
Et tout ça pour regretter
La fin du soleil et de l'été.
Mais Miss Ben sois heureuse,
Tu as la chance d'être frileuse !
Plus d'effort, plus de famine,
Des gros pulls et des collants
Qui feront oublier tes déprimes
Plus surement en les cachant...
Rédigé par : Konaar le Barban | 12 septembre 2009 à 09:44
J'ai adoré ta poésie
Ma p'tite mère chérie
J'espère que tu en feras d'autres
Je t'aime, continue, c'est super !
Rédigé par : Lolo | 12 septembre 2009 à 10:14
tu fais bien. un peu de poésie ne peux pas faire de mal à ce monde. bises
Rédigé par : Jim | 12 septembre 2009 à 13:31
Elle est où ta pétition pour la rébellion organisée.
Ras la casquette du boulot chiant et des humeurs hiérarchiques!
Je t'embrasse et te souhaite bon courage
Géraldine.
Rédigé par : Géraldine | 14 septembre 2009 à 12:08
Dîtes non à la rentrée. Luttons. Allons bosser en tongs, gardons nos lunettes de soleil quelques soit l'occasion, allons à la patinoire en maillot de bain, soyons désinvolte, embrassons-nous à qui mieux mieux et au moins si on chope le virus de la grippe A H1N1, et bein ça sera fait et on en parlera plus.
Je vous embrasse,
Ben
Rédigé par : Ben | 14 septembre 2009 à 16:40